Kenny Foray nous parle de sa BMW M1000RR
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Kenny Foray nous parle de sa BMW M1000RR

Kenny Foray, pilote de Tecmas MRP BMW Racing Team nous livre ses impressions sur la redoutable M1000RR #9 engagée en catégorie Superstock. À travers ses mots, découvrez la relation unique qu’il entretient avec cette machine, ses défis et ses espoirs pour la 47e édition des 24 Heures Motos (18-21 avril 2024).

Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous avez pris le guidon de cette moto ?

« C’est une machine que je connais parfaitement, car elle est semblable à celle que je pilote en Championnat de France Superbike. Les différences se situent sur la contenance du réservoir qui est plus grande pour les 24 Heures Motos et les pneumatiques puisqu’en Superstock, Dunlop est le fournisseur exclusif. La première fois que je l’ai essayé, je me suis tout de suite senti comme à la maison et le temps d’adaptation a été très court. Je me suis senti en confiance d’emblée. »

Quels défis cette machine vous a-t-elle lancés ?

« L’exploiter à 100%, car cette moto a un potentiel incroyable. C’est l’une des meilleures dans sa catégorie et l’une des plus polyvalentes. Toutefois, elle est exigeante. Elle a des fenêtres de fonctionnement qui ne sont pas très larges et si nous en sortons, nous pouvons vite nous perdre dans les réglages. En revanche, sa prise en main est facile. C’est la première moto sur laquelle on a vu apparaitre des appendices aérodynamiques. Le boîtier électronique est le même depuis 2019, mais il bénéficie de mises à jour continues. »

"Une chute, pour moi, c’est un sacrilège, car je déteste abimer le matériel qu’on me met à disposition"
Kenny Foray, Tecmas MRP BMW Racing Team

Comment vous y prenez-vous pour la dompter ?

« Pour le commun des mortels, ces Hypersports sont bien trop puissantes et elles semblent incontrôlables en raison de leur puissance démesurée. Mais pour nous, pilotes chevronnés, cette puissance peut parfois sembler insuffisante. Avec notre expérience, nous développons un instinct de pilotage qui nous permet de maîtriser ces bolides et de les exploiter au maximum de leurs capacités. »

Quelle relation entretenez-vous avec cette M1000RR #9 ?

« Ce n’est pas la même relation qu’avec ma machine du Championnat de France Superbike, car je la partage avec d’autres pilotes. Si bien qu’elle n’est pas parfaitement réglée pour moi. Elle constitue un compromis qui convient aux trois pilotes. En outre, j’y fais très attention. Une chute, pour moi, c’est un sacrilège, car je déteste abimer le matériel qu’on me met à disposition. Pour l’anecdote je check ma moto du Championnat de France Superbike chaque matin et soir d’un week-end de course. »

Que pouvez-vous espérer avec cette machine pour la 47e édition des 24 Heures Motos ?

« Nous pouvons espérer remporter la catégorie Superstock comme en 2023 et de glaner la Coupe du monde FIM d’endurance. La concurrence s’est renforcée, mais avec ce que nous avons montré l’an passé et nos capacités, nous restons performants. Mon coéquipier, Loïc Arbel, évolue désormais dans la catégorie Superbike du FSBK et c’est un atout supplémentaire, car son expérience est plus grande. De ce fait, notre équipage est plus fort qu’en 2023. Je considère que nous avons franchi une marche supplémentaire par rapport à la saison passée. »

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