Avez-vous découvert l’avant course et la grille de départ autrement ?

« J’ai assisté à toutes les éditions des 24 Heures Motos depuis la création de l’épreuve en 1978 et c’est vrai que c’est la première fois que je ne suis pas en train de bouillir dans mon stand à attendre le départ. C’est une découverte et j’aurais fait tout le tour des 24 Heures Motos. »

Qu’avez-vous ressenti en découvrant votre équipe sur la grille de départ ?

« C’est vrai qu’on la voit différemment. Je l’ai vu assez tendue comme moi je l’étais lorsque j’officiais en tant que team manager. Néanmoins elle était prête, sereine mais sur le feu. »

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez agité le drapeau ?

« Ça a été un grand moment de bonheur parce que c’est lâcher la meute des motos. En très peu de temps, je me suis remémoré ce moment lorsque je le vivais dans le stand. Il y a un moment où ça serre le cœur. C’était assez poignant. »

Comment voyez-vous cette course ?

« Elle va être très difficile. Il y a beaucoup d’équipes qui sont capables de gagner néanmoins la météo va énormément jouer dans le déroulement de celle-ci. Les équipes vont devoir être prêtes, choisir les bons pneumatiques et disposer de pilotes au top pour affronter ces changements de temps. Ça va être une partie de poker et une course à rebondissements. »

Donnerez-vous des conseils à Damien Saulnier, votre successeur ?

« Je serai présent dans le stand de l’équipe. Si elle a besoin d’un tuyau et que c’est dans mes cordes, je pourrai indiquer comment je gérai la situation mais c’est tout. »

PHOTO : Dominique Meliand, starter d'honneur des 43e 24 Heures Motos en compagnie de Pierre Fillon, Président de l'Automobile Club de l'Ouest.