24 Heures Motos - Bradley Smith : « Il doit y avoir quelque chose entre moi et le Mans »
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24 Heures Motos - Bradley Smith : « Il doit y avoir quelque chose entre moi et le Mans »

Bradley Smith prendra samedi le départ de ses premières 24 Heures motos. À l’approche de l’échéance, l’ancien pilote de Grand Prix se confie.

Engagé par Team Moto Ain pendant l’hiver, Bradley Smith a repris du service. En effet, il s’était éloigné de la compétition en 2021, après une année difficile chez Aprilia en MotoGP. En EWC, le Britannique retrouve d'anciens collègues du mondial, et s’en réjouit. « Il y a beaucoup de monde qui cherche des places de titulaire. L’accession au plus haut niveau, MotoGP et Superbike, est de plus en plus compliquée. L’endurance, notamment ces cinq dernières années, a connu de très grands pilotes » Bradley Smith ne découvre pas la discipline pour autant. En 2015, il a remporté les prestigieuses 8 Heures de Suzuka avec Pol Espargaró et Katsuyuki Nakasuga, sur Yamaha. « À l’époque, il y avait beaucoup de bons pilotes, mais je dois dire que le niveau a monté. Les plus jeunes ont faim, ont une meilleure condition physique, ils osent plus. »

Une expérience enrichissante, qui permet d’appréhender les 24 Heures Motos avec plus d’aisance. Cependant, quelques interrogations subsistent. « Je n’ai jamais vraiment roulé de nuit aussi longtemps. Lors des essais, j’étais émerveillé par les lumières et l’atmosphère, mais cela reste encore une petite source de stress. Apprendre qu’il n’allait pas pleuvoir à 2 heures du matin a été un grand soulagement, donc je croise les doigts pour que la météo soit clémente ! »

Et puis il y aura le public. Toujours en grand nombre, les spectateurs des 24 Heures du Mans réjouissent le chaleureux Bradley Smith. « En comparaison du Japon, l’ambiance est totalement différente, encore meilleure. Les fans du Grand Prix de France étaient déjà chauds, mais ceux des 24 Heures Motos le sont plus encore ! C’est incroyable que cette région continue à créer cette ferveur, et je suis très content qu’ils soient de retour cette année. »

Pilote précoce, il a fait ses armes en 125cc, comme le veut la norme. Et c’est au Mans qu'il a découvert le podium, dans cette catégorie dès ses 16 ans. Quinze ans plus tard, il n’oublie pas. « Il doit y avoir quelque chose entre moi et Le Mans, d’autant plus que je vis en France. Mes deux podiums en 2007 et 2008 sont de grands souvenirs. Pour le deuxième, Mike Di Meglio avait remporté la course. Je n’ai jamais été heureux pour la victoire d’un autre, mais entendre la Marseillaise au Mans est quelque chose de spécial, je m’en souviens encore. » Habitant à Nice, Bradley Smith a longtemps côtoyé Hervé Poncharal et la formation française Tech3 en Moto2 et MotoGP.

Concernant la 45e édition des 24 Heures motos, l’Anglais se réjouit de la performance de son équipe. « Nous sommes une structure privée, nous ne disposons pas d'un moteur préparé pour les qualifications, ni des pneus les plus performants. Aujourd’hui, par exemple, nous avons dû évoluer sur un rythme de course. Mais nous roulons sur Yamaha, qui bénéficie d’un package performant, et l’équipe est formidable. »

Bradley Smith, Claudio Corti, Corentin Perolari s’élanceront en septième position. Assurément, Team Moto Ain reste une équipe à suivre de près durant ces 24 Heures motos.

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