Après une photo officielle sur la mythique ligne droite des stands du circuit Bugatti, les machines ont emprunté le Tertre Rouge, l’avenue Georges Durand, puis la rocade. Elles ont ensuite plongé vers le cœur de ville en passant par le boulevard Demorieux, le quai Louis Blanc et le tunnel de la rue Wilbur Wright. Nouveauté cette année : un parcours prolongé avec un passage par la place de la République et la rue Gambetta, avant un second tour sur le quai Louis Blanc et le tunnel. Le cortège s’est finalement immobilisé place des Jacobins, au pied de la majestueuse cathédrale Saint-Julien, pour une rencontre exceptionnelle entre pilotes et public.

Les fans au rendez-vous

Sous un soleil printanier, quasi estival, les spectateurs étaient nombreux tout au long du tracé. Place des Jacobins, les fans ont pu approcher de près les motos, échanger avec les pilotes lors d’une séance de dédicaces, et immortaliser ce moment unique au cœur de la cité Plantagenêt. Jean-Claude Chemarin, vainqueur de la première édition des 24 Heures Motos en 1978, n’a pas caché son enthousiasme : « C’est une belle réussite. C’est une chance extraordinaire pour les fans de pouvoir approcher les motos et les pilotes. Ces derniers rencontrent leurs fans et ça constitue un boost d’énergie avant les essais. »

Damien Saulnier, team manager de Yoshimura SERT Motul, s’est lui aussi réjoui de cette parenthèse urbaine : « Voir autant de monde sur cette place des Jacobins me donne la chair de poule. Il y avait déjà du monde sur le bord de la route avant même le départ de la Parade. »
Martin Renaudin, pilote local engagé avec le Tati Team AVA6 Racing sur la Honda #4, a souligné le caractère atypique de cette expérience : « Habituellement, lorsque je viens en ce lieu, c’est pour aller au cinéma. Alors me retrouver ici en combinaison, sur ma moto de course, c’est vraiment dépaysant ! Il y avait énormément de monde, ça fait chaud au cœur. »

Les pilotes ont ensuite posé pour la photo officielle devant la cathédrale. Un dernier clin d’œil aux racines mancelles de l’épreuve, avant d’entrer dans le vif du sujet. Le briefing officiel s’est tenu dans le cinéma Pathé, à deux pas, symbole d’un pont réussi entre sport mécanique et ville.

Cap sur les essais officiels

Dès demain, les choses sérieuses commencent avec une journée riche en action sur la piste du circuit Bugatti. Au programme :

• Essais libres de 10 heures à 12 heures ;
• Première séance qualificative de 16 heures à 17 h 50 ;
• Essais de nuit de 20 h 30 à 22 heures.

La météo s’annonce clémente. Cela laisse espérer de belles performances chronométriques dans cette chasse au chrono.

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